Les modèles animaux simples sont très utiles pour l'étude de la cognition. Par conséquent, un merveilleux modèle pour comprendre la neuro-cognition est le cerveau de l'abeille (abeille domestique et bourdon principalement). Les abeilles possèdent un mini-cerveau de moins d'un million de neurones, et présentent pourtant d'impressionnantes capacités d'apprentissage et de mémoire (dans diverses modalités sensorielles : vision, olfaction et gustation). Percer les mystères de la cognition des abeilles en explorant les mécanismes neuronaux sous-jacents représente un des défi de notre siècle.
​
Je suis intéressé par les neurosciences cognitives, l'écologie, l'apprentissage et la mémoire. Mes recherches portent sur les aspects comportementaux de l'écologie sensorielle et les mécanismes d'apprentissage dans le cerveau de l'abeille.
​
Au cours de ma thèse, je me suis particulièrement intéressé à 'comment' les abeilles résolvent des tâches cognitives complexes (exemple : tâches d'apprentissage conceptuel). J'ai suivi en 3D les trajectoires des abeilles engagées dans une variété de casse-tête visuels pour comprendre comment les mouvements stéréotypés du corps de l'abeille (vision active) devant un objet aidaient celle-ci à reconnaître un objet récompensé d'un objet non récompensé. Mon premier post-doc avait pour but de comprendre comment l'écologie façonne l'anatomie et le comportement de l'abeille à l'aide de la technique de micro-CT (qui produit des scans 3D des yeux et du cerveau). Aujourd'hui, en collaboration avec Prof. Barron, Je combine des techniques de comportement, de neurosciences et de modélisation dans le but de comprendre comment la résolution visuelle, l'encodage neuronal et l'écologie façonnent le champ visuel de l'abeille lors d'une tâche de reconnaissance d'objets complexes. Nous travaillons également sur plusieurs projets de cognition comparée (abeilles, oiseaux, chiens, rats).
​
Je cherche activement une position permanente en Europe pour poursuivre mes recherches.